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Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
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Mugefci, Blocage des salaires, reclassement et bonification indiciaire
Les fonctionnaires projettent une grève de 72 heures

Vendredi 18 Mai 2012
 

Les fonctionnaires de l'Etat de Côte d'ivoire ne sont pas contents du gouvernement. Ils promettent de tout paralyser dans les jours qui suivent.
C'est "gâté" ! Les fonctionnaires de l'Etat de Côte d'ivoire qui ont longtemps tergiversé ont enfin décidé de prendre leur responsabilité face à la misère qu'ils vivent depuis une année. Ils l'ont clairement exprimé lors de l'assemblée générale conjointe des centrales syndicales(UGTCI,FESACI et DIGNITE) et le collectif qu'ils ont tenue le mercredi 16 mai dernier à la bourse du travail de Treichville dans une salle surchauffée à bloc pour la circonstance avec la présence de plus de 87 sections des différents syndicats de fonctionnaires. C'est dans cette atmosphère que les responsables syndicaux que sont : Kouamé Kra Félix(Fesaci) Aka Brou(Ugtci), Boga Dago(Dignité) et Gnagna Zadi Théodore(Collectif) ont planté le décor. Avant de mettre le pied dans le plat, le modérateur de cette assemblée générale extraordinaire n'est pas passé outre mesure pour dire aux représentants des syndicats de la fonction publique ceci "il nous faut sortir de la situation de concertation, allusion faite aux nombreux courriers adressés aux autorités restés sans suite, pour une situation d'actions.'Au terme de plusieurs heures d'échanges, Gnagna Zadi, a lu au nom des centrales syndicales et du collectif, les décisions qui suivent, dans une résolution. Dans cette résolution, les centrales et le collectif s'insurgent contre les mesures de licenciements massifs à la Rti; à la Sotra, à la société les palaces, au port autonome d'Abidjan, la CEI et dans bien d'autres secteurs. Ils déplorent les décrets portant augmentation du taux de cotisation de la pension de retraite de 18 à 25% dans le secteur public et de 8 à 12 % dans le secteur privé sans au préalable avoir débloqué les salaires ni relevé le Smig, conformément aux accords avec les centrales. Selon ces responsables syndicaux, les différentes décisions prises par le gouvernement, notamment l'augmentation, du taux de cotisation de la pension de retraite sans les mesures d'accompagnement, constituent une diminution de salaire de fait, de façon unilatérale et remettent en cause les acquis des travailleurs en les maintenant dans une situation de précarité. Poursuivant, Gnagna Zadi porte- parole, des centrales considère la cherté de la vie comme une baisse drastique du pouvoir d'achat des travailleurs. Statuant sur le cas de la mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l'Etat de Côte d'ivoire (Mugefci), les centrales ont ténu à rappeler au gouvernement que la mutuelle est la propriété exclusive des fonctionnaires qui la gèrent depuis toujours sans immixtion des pouvoirs publics. Et que toutes les démarches entreprises par eux en vue d'ouvrir le dialogue social sur toutes ces questions sont restées lettre morte. Dans leurs récriminations, elles(les centrales syndicales) ont évoqué le manque d'engagement du gouvernement quant à la mise en œuvre des acquis relatifs aux effets financiers du reclassement et de la bonification indiciaire. Pour ces centrales; le gouvernement ayant donc décidé de persister dans la prise de mesures anti-sociales et dans sa volonté de déstructuration des organisations syndicales en faisant main-basse sur leurs acquis, les responsables syndicaux se sont résolus à apporter la réplique à l'Etat. Pour ce faire, les centrales syndicales, après avoir analysé la situation se sont résolues d'observer un arrêt de travail de trois jours dans le courant du mois de juin prochain en guise d'avertissement. Par conséquent, elles appellent donc tous les fonctionnaires et agents de l'Etat à rester mobilisés et à l'écoute de leurs responsables pour marquer leur désaccord avec le gouvernement comme cela a été le cas en 1998 sous la gouvernance d'Aimé Henri Bédié.

 

GAS
 
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